Le Financement des infrastructures

Perspectives économiques en Afrique 2019

2019

Africa's GDP growth is projected to accelerate to 4.0 percent in 2019 and 4.1 percent in 2020 - but improved macroeconomic and employment outcomes require industry to lead growth, according to the 2019 African Economic Outlook report. Published annually since 2003, the African Development Bank’s flagship report provides headline numbers on Africa’s economic performance and outlook.


Tendances du Financement des Infrastructures en Afrique – 2017

2018

Infrastructure Financing Trends in Africa is the Infrastructure Consortium for Africa’s flagship annual report. It provides consistent and comprehensive reporting of the mobilisation of financial resources for the development of Africa’s infrastructure, covering the continent’s energy, water & sanitation, transport and ICT sectors.


The United States and China have different philosophies towards supporting Africa's infrastructure development. China adopts a more state-led approach, spearheaded by state-owned enterprises and policy banks. The US is more willing to let private companies and the market take the lead on commercial development, while the US government itself puts more emphasis on the continent’s capacity building and governance challenges. But can the two countries join forces and cooperate to advance Africa's development?


Le financement du développement des infrastructures en Afrique est le thème spécial de l'édition 2018 des «Perspectives économiques en Afrique» de la Banque africaine de développement. Le rapport souligne que les besoins en infrastructures de l'Afrique se situent entre 130 et 170 milliards de dollars par an, avec un déficit de financement de 68 à 108 milliards de dollars. Indiquant que les investisseurs institutionnels gèrent plus de 100 billions de dollars d'actifs à l'échelle mondiale, le rapport suggère qu'une petite fraction de l'épargne mondiale excédentaire et des ressources à faible rendement serait suffisante pour combler le déficit de financement de l'Afrique et financer des infrastructures productives et rentables.


La huitième édition du rapport annuel de l'ICA - Tendances de financement des infrastructures en Afrique 2016 - examine les engagements et déboursements financiers actuels en faveur du développement des infrastructures en Afrique, et identifie...


Toward Smart and Integrated Infrastructure for Africa  - an agenda for digitalisation, decarbonisation and mobility (Executive Summary)

2017


Toward Smart and Integrated Infrastructure for Africa - an agenda for digitalisation, decarbonisation and mobility (Full Report)

2017


L'édition Printemps 2017 de l'influent "Journal of Africa", produit par la Africa Society of Japan, contient un article rédigé par le Secrétariat de l'ICA au sujet des tendances de financement des infrastructures en Afrique et des éventuelles implications pour le soutien du Japon dans le développement des infrastructures du continent.


Financing Africa’s infrastructure deficit: From development banking to long-term investing

2016

Infrastructure development in Africa, and the reduction of its massive infrastructure deficit, has been constrained by limited domestic resources and a reliance on overseas development assistance. While there has been useful progress in relation to the development of public-private partnerships, little attention has been paid to the appropriate structure of financing of infrastructure investment in Africa. This paper, from the Brookings Institution, studies the appropriate financing structure of infrastructure investment and financing in Africa.


La publication annuelle de l'ICA relative aux tendances de financement des infrastructures (la septième de la série) identifie la manière dont les ressources sont mobilisées pour influencer le développement des infrastructures en Afrique.


Forum du CIAN: le rôle des entreprises dans la relance post-Covid en Afrique

« La contribution des entreprises à la relance économique », c’était le thème du Forum annuel du CIAN, le Conseil français des investisseurs en Afrique, organisé le 1er juillet en partenariat avec le journal l’Opinion. Près d’un an et demi après le début de la pandémie de Covid-19, qui a eu pour conséquence la récession économique du continent depuis plus 25 ans, le Forum du CIAN a appelé à « un nouveau pacte pour la relance ».

Le rendez-vous annuel du CIAN, qui était jusqu’ici une rencontre où étaient conviées presque exclusivement les entreprises, a vu cette fois une forte participation de représentants des États. Etienne Giros, président délégué du CIAN, explique la raison de cette nouveauté. « Nous pensons que les entreprises sont évidemment au cœur du redressement de l’Afrique après la crise, pour reprendre la croissance qui était la sienne auparavant. Donc ce sont les entreprises qui vont faire cela, mais elles ne peuvent pas le faire sans les pouvoirs publics. Et c’est important d’abord de parler de l’organisation générale de l’économie, du financement, etc. Et deuxièmement il faut qu’ils accompagnent les entreprises dans le mouvement. »  

Il y avait donc des délégations de l’Algérie, de la RDC, de Côte d’Ivoire ou encore du Togo, mais également la présence de la plus grande institution financière continentale, représentée par Akinwumi Adesina lui-même, c’est le président de la Banque africaine de développement. « C’est très important pour moi de venir ici. Le secteur privé français fait quand même beaucoup d’investissements en Afrique, mais je veux qu’ils augmentent le niveau de leurs investissements. Parce que, aujourd’hui, au niveau de tous les investissements directs de la France dans le monde, l’Afrique ne représente que 4%. » explique-t-il.

Élan entrepreneurial en Afrique

Malgré la crise sanitaire, ses conséquences économiques et d’autres freins, l'élan entrepreneurial reste important en Afrique, selon Etienne Giros. « Je ressens une forte augmentation de l’envie des entrepreneurs africains de créer des entreprises et de faire des affaires. En revanche, ce qui permet aux entreprises africaines de décoller bouge moins vite que leur propre envie. Par exemple, l’argent reste encore trop cher en Afrique. Pour une entreprise française, on peut s’endetter en France à 1% à peu près sur un projet d’investissement, en Afrique ça coûte 7% ! Ça veut dire qu’une entreprise africaine commence par partir déjà avec un handicap, puisqu’il faut qu’elle gagne au moins 7% pour payer ces intérêts. » 

Mais ce handicap de départ peut être évité, selon Henri de Villeneuve, fondateur et directeur de COBASA et de SAPA, 2 sociétés spécialisées dans les investissements en Afrique. « L’argent est une commodité qui est assez répandue. Et en face il y a des opportunités à saisir. Donc il faut imaginer des véhicules, qui permettent aujourd’hui à l’investissement, sûrement local, étranger probablement, à se porter sur les opportunités en Afrique. Je pense que l’heure, aujourd’hui en Afrique, est plus à l’investissement qu’à l’export. »

Pour le CIAN, plus qu’ailleurs, les entreprises vont porter la relance en Afrique, à cause du manque de moyens des Etats, sachant que pour les mesures anti-covid, l’ensemble des gouvernements n’a mobilisé que 2% du PNB du continent contre 25% pour l’Europe, selon Brune Le Maire, le ministre français de l'Economie et des Finances.

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