Infrastructure Financing
Overview & Full Report - 2010
The Africa Infrastructure Country Diagnostic (AICD) is a comprehensive knowledge program commissioned by the ICA to improve understanding of Africa's infrastructure situation. The AICD assists policymakers in setting priorities for current...
Annual Report - 2009
The Annual Report analyses the 2009 commitments and disbursements for infrastructure in Africa by ICA Members and other sources of finance.
2009
The central objective of the International Year of Sanitation was to put the global community on track to achieve the MDG sanitation target. The year was successful in increasing awareness and commitment and mobilizing governments. However, one year...
Report - 2008
This report provides a summary of financial commitments from members of the Infrastructure Consortium for Africa (ICA) for infrastructure in Africa for 2008 by overall volume, sector and geographic distribution. It also discusses commitments...
Study/Research - 2008
Ce projet s’inscrit dans la continuite des interventions de l’AFD en faveur de l’ONEA, particulierement du projet d’alimentation en eau potable de Ouagadougou par le barrage de ZIGA qui induit un volume beaucoup plus important d’eau usee à traiter.
Review - 2007
Risk mitigation instruments can help mobilise commercial debt and private equity when governments or local infrastructure entities lack the creditworthiness or track record to attract finance on their own. A review of risk mitigation instruments...
Report - 2007
At the 2002 Kananaskis/Canada Summit, the Heads of State and Government of eight major industrialised countries (G8) and the representatives of the European Union met with African Leaders and agreed to the G8 Africa Action Plan. In this action plan,...
User Guide - 2007
A user-guide to donor debt and equity financing for infrastructure has been produced by the Infrastructure Consortium for Africa (ICA), and funded by a grant from the Private-Public Infrastructure Advisory Facility (PPIAF). The objective of this...
Forum du CIAN: le rôle des entreprises dans la relance post-Covid en Afrique
« La contribution des entreprises à la relance économique », c’était le thème du Forum annuel du CIAN, le Conseil français des investisseurs en Afrique, organisé le 1er juillet en partenariat avec le journal l’Opinion. Près d’un an et demi après le début de la pandémie de Covid-19, qui a eu pour conséquence la récession économique du continent depuis plus 25 ans, le Forum du CIAN a appelé à « un nouveau pacte pour la relance ».
Le rendez-vous annuel du CIAN, qui était jusqu’ici une rencontre où étaient conviées presque exclusivement les entreprises, a vu cette fois une forte participation de représentants des États. Etienne Giros, président délégué du CIAN, explique la raison de cette nouveauté. « Nous pensons que les entreprises sont évidemment au cœur du redressement de l’Afrique après la crise, pour reprendre la croissance qui était la sienne auparavant. Donc ce sont les entreprises qui vont faire cela, mais elles ne peuvent pas le faire sans les pouvoirs publics. Et c’est important d’abord de parler de l’organisation générale de l’économie, du financement, etc. Et deuxièmement il faut qu’ils accompagnent les entreprises dans le mouvement. »
Il y avait donc des délégations de l’Algérie, de la RDC, de Côte d’Ivoire ou encore du Togo, mais également la présence de la plus grande institution financière continentale, représentée par Akinwumi Adesina lui-même, c’est le président de la Banque africaine de développement. « C’est très important pour moi de venir ici. Le secteur privé français fait quand même beaucoup d’investissements en Afrique, mais je veux qu’ils augmentent le niveau de leurs investissements. Parce que, aujourd’hui, au niveau de tous les investissements directs de la France dans le monde, l’Afrique ne représente que 4%. » explique-t-il.
Élan entrepreneurial en Afrique
Malgré la crise sanitaire, ses conséquences économiques et d’autres freins, l'élan entrepreneurial reste important en Afrique, selon Etienne Giros. « Je ressens une forte augmentation de l’envie des entrepreneurs africains de créer des entreprises et de faire des affaires. En revanche, ce qui permet aux entreprises africaines de décoller bouge moins vite que leur propre envie. Par exemple, l’argent reste encore trop cher en Afrique. Pour une entreprise française, on peut s’endetter en France à 1% à peu près sur un projet d’investissement, en Afrique ça coûte 7% ! Ça veut dire qu’une entreprise africaine commence par partir déjà avec un handicap, puisqu’il faut qu’elle gagne au moins 7% pour payer ces intérêts. »
Mais ce handicap de départ peut être évité, selon Henri de Villeneuve, fondateur et directeur de COBASA et de SAPA, 2 sociétés spécialisées dans les investissements en Afrique. « L’argent est une commodité qui est assez répandue. Et en face il y a des opportunités à saisir. Donc il faut imaginer des véhicules, qui permettent aujourd’hui à l’investissement, sûrement local, étranger probablement, à se porter sur les opportunités en Afrique. Je pense que l’heure, aujourd’hui en Afrique, est plus à l’investissement qu’à l’export. »
Pour le CIAN, plus qu’ailleurs, les entreprises vont porter la relance en Afrique, à cause du manque de moyens des Etats, sachant que pour les mesures anti-covid, l’ensemble des gouvernements n’a mobilisé que 2% du PNB du continent contre 25% pour l’Europe, selon Brune Le Maire, le ministre français de l'Economie et des Finances.