Le Financement des infrastructures

Cette étude, commissionnée par le Consortium pour les Infrastructures en Afrique, fournit une évaluation détaillée du réseau des Facilités de Préparation de Projets en Afrique (PPF).


Cette étude, commissionnée par le Consortium pour les infrastructures en Afrique, fournit une évaluation des contributions actuelles et passées des Banques africaines de Développement sous-régionales (BDSR) au développement des infrastructures en Afrique.


Cette publication annuelle relative aux tendances de financement des infrastructures (la sixième de la série) sert de document unique de suivi du flux des ressources inhérentes aux infrastructures en Afrique.


Dans le contexte de l'effort significatif de mobilisation des ressources requis par les PAP du PIDA et conformément à son mandat de mobilisation de ressources pour le développement des infrastructures en Afrique, le Consortium pour les...


La grande part consacrée aux infrastructures et à l'accès aux services connexes dans les communiqués de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) à l'issue de leurs réunions annuelles fin 2014 traduit l'importance de cette...


Ceci est la troisième édition de notre rapport annuel Deloitte sur les tendances de la construction des infrastructures en Afrique. Notre rapport de cette année montre comment le développement de projets d'infrastructures à forte densité de capitaux...


Cette publication annuelle de l'ICA, fournit une description et une analyse globale facile à lire  des tendances de financement des infrastructures en Afrique.  Elle fournit des informations spécifiques relatives...


Le présent guide a été rédigé à l'intention de l'Initiative d'électrification de l'Afrique (AEI). L'objectif du programme AEI est de créer et de maintenir un ensemble de connaissances pratiques actualisées en permanence et d'établir un réseau actif...


Comme la première, cette seconde édition du Guide de référence pour les PPP donne une vue d'ensemble de la diversité des approches et expériences en matière d'implémentation des PPP, et sert de point d'accès à la riche somme de connaissances sur les...


Le manque d'une base solide de projets rentables et bien préparés a largement reconnu comme l'une des principales contraintes inhérentes au développement des infrastructures en Afrique.  La ‘préparation de projet’ est un processus qui...


Forum du CIAN: le rôle des entreprises dans la relance post-Covid en Afrique

« La contribution des entreprises à la relance économique », c’était le thème du Forum annuel du CIAN, le Conseil français des investisseurs en Afrique, organisé le 1er juillet en partenariat avec le journal l’Opinion. Près d’un an et demi après le début de la pandémie de Covid-19, qui a eu pour conséquence la récession économique du continent depuis plus 25 ans, le Forum du CIAN a appelé à « un nouveau pacte pour la relance ».

Le rendez-vous annuel du CIAN, qui était jusqu’ici une rencontre où étaient conviées presque exclusivement les entreprises, a vu cette fois une forte participation de représentants des États. Etienne Giros, président délégué du CIAN, explique la raison de cette nouveauté. « Nous pensons que les entreprises sont évidemment au cœur du redressement de l’Afrique après la crise, pour reprendre la croissance qui était la sienne auparavant. Donc ce sont les entreprises qui vont faire cela, mais elles ne peuvent pas le faire sans les pouvoirs publics. Et c’est important d’abord de parler de l’organisation générale de l’économie, du financement, etc. Et deuxièmement il faut qu’ils accompagnent les entreprises dans le mouvement. »  

Il y avait donc des délégations de l’Algérie, de la RDC, de Côte d’Ivoire ou encore du Togo, mais également la présence de la plus grande institution financière continentale, représentée par Akinwumi Adesina lui-même, c’est le président de la Banque africaine de développement. « C’est très important pour moi de venir ici. Le secteur privé français fait quand même beaucoup d’investissements en Afrique, mais je veux qu’ils augmentent le niveau de leurs investissements. Parce que, aujourd’hui, au niveau de tous les investissements directs de la France dans le monde, l’Afrique ne représente que 4%. » explique-t-il.

Élan entrepreneurial en Afrique

Malgré la crise sanitaire, ses conséquences économiques et d’autres freins, l'élan entrepreneurial reste important en Afrique, selon Etienne Giros. « Je ressens une forte augmentation de l’envie des entrepreneurs africains de créer des entreprises et de faire des affaires. En revanche, ce qui permet aux entreprises africaines de décoller bouge moins vite que leur propre envie. Par exemple, l’argent reste encore trop cher en Afrique. Pour une entreprise française, on peut s’endetter en France à 1% à peu près sur un projet d’investissement, en Afrique ça coûte 7% ! Ça veut dire qu’une entreprise africaine commence par partir déjà avec un handicap, puisqu’il faut qu’elle gagne au moins 7% pour payer ces intérêts. » 

Mais ce handicap de départ peut être évité, selon Henri de Villeneuve, fondateur et directeur de COBASA et de SAPA, 2 sociétés spécialisées dans les investissements en Afrique. « L’argent est une commodité qui est assez répandue. Et en face il y a des opportunités à saisir. Donc il faut imaginer des véhicules, qui permettent aujourd’hui à l’investissement, sûrement local, étranger probablement, à se porter sur les opportunités en Afrique. Je pense que l’heure, aujourd’hui en Afrique, est plus à l’investissement qu’à l’export. »

Pour le CIAN, plus qu’ailleurs, les entreprises vont porter la relance en Afrique, à cause du manque de moyens des Etats, sachant que pour les mesures anti-covid, l’ensemble des gouvernements n’a mobilisé que 2% du PNB du continent contre 25% pour l’Europe, selon Brune Le Maire, le ministre français de l'Economie et des Finances.

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